Pour le député de la Marne, Charles de Courson, qui milite depuis des années pour un bon usage de l’argent public, l’absence de transparence sur cette Indemnité Représentative des Frais de Mandat (IRFM), donne lieu à des dérives : «certains parlementaires ne l’utilisent pas à des fins professionnelles…», selon lui.
Il y a quelques semaines, au cours de l’émission Zone Interdite sur M6 consacrée à la corruption, il a annoncé qu’il lançait une pétition citoyenne sur Change.org pour demander aux Présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat de contrôler l’utilisation de cette indemnité. Depuis, sa pétition a fait la une de la presse et plus de 164.000 personnes l’ont signée.
Charles de Courson n’est pas le seul à réclamer cette mesure. Fin janvier, la France a été rappelée à l’ordre par le Conseil de l’Europe qui dénonce l’opacité des dépenses des élus français et s’inquiète que cette indemnité parlementaire puisse servir notamment à des acquisitions de biens immobiliers.
Il y a quelques semaines, le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, a répondu positivement à la pétition. Aujourd’hui, Charles de Courson a besoin d’encore plus de soutiens pour obtenir la réponse du président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, afin que des mesures puissent enfin être prises.
