ÉLECTIONS
La couverture médiatique si discrète de cette échéance ne doit pas nous la faire oublier. Ce 10 juin se déroulera le premier tour du scrutin d’où sortira le pouvoir législatif. Les deux votes précédents n’ont abouti en effet, les 22 avril et 6 mai, qu’à la désignation d’un personnage que, par convention, l’on a cessé d’appeler « fraise des bois », mais : « le président de la république ». D’emblée cependant on a pu noter que l’heureux élu ne se propose aucunement de guérir les écrouelles. Nous mesurerons à l’usage, mais nous pouvons déjà le pressentir, ce que le pays a gagné et surtout ce qu’il a perdu à ce changement de dénomination.